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slobodan despot - Page 12

  • La politique, à quoi bon ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un texte de Slobodan Despot, cueilli sur Arrêt sur info et tiré de sa lettre Antipresse. Une vision certes pessimiste du combat politique et du cirque électoral mais solidement argumentée...

     

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    La politique, à quoi bon ?

    L’automne et l’hiver 2016/2017 sont remplis d’échéances électorales, en particulier les élections présidentielles américaines et françaises. J’aimerais m’y intéresser, je le devrais par curiosité professionnelle, mais je n’y arrive pas. La revue de presse est un exercice qui me paraît de plus en plus oiseux. De la même manière, on m’invite à nombre de colloques, conférences, « assises » et concertations. Je décline les invitations de nature politique. Non par prudence ou calcul, mais par manque d’intérêt et par un sentiment aigu de perte de temps.

    Nous avons dépassé ce stade, le stade de la politique démocratique et parlementaire, de l’Etat de droit et de tout l’héritage de la modernité européenne. Nous sommes bien au-delà. Beaucoup le sentent, mais il faudra le répéter mille, cent mille, un million de fois pour ébranler la loyauté séculaire des Européens civilisés à l’égard d’institutions qui sont au mieux, désormais, des dents nécrosées. Nous avons laissé s’établir un « antisystème » comme l’a esquissé Lev Goumilev. Il est né de nos valeurs, nourri par notre prospérité, mais il les retourne contre elles-mêmes — tant les valeurs que la prospérité —, ne pouvant viser que l’entropie, le nivellement de tout.

    *

    Alexandre Zinoviev était cet autre Russe de génie qui décrivit l’essence du système totalitaire soviétique dans ses livres, en particulier dans Les hauteurs béantes. Cela lui valut de devoir s’exiler d’URSS en 1976 et d’atterrir en Europe de l’Ouest. En Allemagne plus précisément. A la différence de tant de dissidents pour qui le « monde libre » démocratique, anglo-saxon et libéral, représentait la terre promise, la fin de toute lutte et de toute réflexion, Zinoviev continua d’analyser sans complaisance son environnement et en tira une série d’essais dévastateurs. Dans l’un d’entre eux — est-ce dans La grande rupture ou L’Occidentisme  ? — il raconte comment il avait eu la surprise de ne jamais rencontrer, « chez nous », deux phénomènes qu’il était certain de devoir rencontrer.

    Le premier de ces phénomènes, c’était le capitalisme au sens classique. « Je n’ai pas rencontré de capitalistes, de capitaines d’industrie, de grands brasseurs d’affaires. Je n’ai vu que des patrons faisant tourner de l’argent qui n’était pas à eux : des employés des banques. » Pendant que nous pensions encore liberté d’entreprise, concurrence, marché, Zinoviev voyait déjà la financiarisation universelle jouant avec travail humain comme avec des jetons au casino.

    L’autre phénomène que Zinoviev chercha avec sa lampe-torche tel un Diogène moderne, c’était… la démocratie. Certes, il avait vu les rituels électoraux auxquels la population était convoquée périodiquement — et auxquels elle se rendait de moins en moins — pour élire des représentants qui s’empressaient d’oublier leurs promesses et d’agir contre les intérêts de leurs électeurs. Mais de démocratie au sens premier de pouvoir aux mains du peuple, point ! Publiques ou privées, les instances administratives et économiques de l’Occident reposaient toutes sur des structures de pouvoir strictement pyramidales aboutissant à l’autorité d’un petit nombre. Il eut même la malice de relever que dans les soviets d’entreprise de son URSS natale, au moins, la balayeuse pouvait prendre la parole contre le chef de clinique et même obtenir gain de cause si ses griefs étaient fondés. A plusieurs reprises, il prophétisa que le contrepouvoir des syndicats, à l’Ouest, n’était qu’une concession diplomatique extorquée par la pression de l’empire communiste. Concession qui serait retirée sitôt que l’ennemi idéologique aurait disparu. Dont acte. La condition des salariés n’a cessé, de fait, de se détériorer depuis la chute du Mur en 1989. Les syndicats sont devenus des « partenaires » du patronat et la gauche de pouvoir a trahi sa morale et ses électeurs d’une manière à peine concevable. On n’aura pas attendu Merci Patron ! pour constater cette régression des rapports sociaux qui fait ressembler de plus en plus nos sociétés « avancées », nos fiers Etats-Providence, à l’Angleterre de Dickens.

    A partir de telles observations, Zinoviev élabora sa théorie de la « Suprasociété globale ». A ses yeux, ce que nous appelons la « mondialisation » n’était que la substitution universelle des anciennes loyautés verticales par des loyautés horizontales. En d’autres termes, les élites ne faisaient plus allégeance au « terreau » qui les avait nourries, élues ou déléguées (famille, commune, région, communauté, nation…), mais uniquement à leurs pairs de même rang à l’échelon global. Bref, à leur caste. La dilution des frontières géographiques et politiques allait de pair avec un renforcement de la stratification sociale. Ainsi Zinoviev fut-il parmi les premiers à voir que le « gendarme planétaire », les USA, n’agissait nullement au nom des intérêts nationaux étasuniens, mais en tant que « bras armé » ou « zombie » au service d’une puissance occulte, c’est-à-dire non élue, non légitime, non déclarée. Une fois qu’elle aurait usé le molosse américain jusqu’à sa dernière canine, la Suprasociété pourrait tout aussi bien, me disait-il, se trouver d’autres chiens de garde.

    Si elle invente des néologismes selon les besoins de la démonstration — et parce qu’elle explore des réalités totalement nouvelles —, la sociologie de Zinoviev n’a rien d’abstrait. Pour comprendre la politique des « décideurs », explique-t-il, on peut toujours étudier leurs idées et leurs principes, scruter les attentes de leur base électorale, examiner leur programme à la loupe — et l’on n’aura pas avancé d’un pouce. Ce qu’il faut savoir avant tout, c’est avec qui ils dînent et qui peut entrer sans frapper dans leur cabinet. La description des cercles réels du pouvoir — famille, amant(e)s, amis, mécènes, « gourous » intellectuels, réseaux informels — permet de retracer des lignes de force qui n’ont aucun rapport avec les étendards politiques des élus. La Suprasociété globale apparaît ainsi comme un conglomérat de banquiers, de grands administrateurs, de nababs industriels, médiatiques et culturels, de diplomates, de hauts fonctionnaires internationaux, d’universitaires, de people, de technologues et d’élus. C’est un monde ductile où l’on évolue au gré des connaissances et des affinités et où les titres formels ne constituent qu’un « ticket d’entrée » ou une carte de visite. L’effondrement de tous les garde-fous institutionnels et coutumiers qui la bridaient tant soit peu la rend arrogante et de plus en plus visible. L’annihilation de la morale ordinaire et du sens commun favorise ce processus bien davantage que la décadence des institutions. Encore que ceci soit étroitement lié à cela. A l’heure qu’il est, cette suprasociété règne sans partage. Dans la « vertueuse » Suisse, plus de 9 conseillers nationaux (députés) sur 10 sont contrôlés par la Suprasociété via des conseils d’administration, faisant de la vie parlementaire une pure mascarade. Dans ce même pays, par ailleurs, une très sérieuse étude de l’université de Zurich a montré que l’économie mondiale était dominée par 147 sociétés seulement, mettant le contrôle effectif de l’humanité entre les mains d’un très petit groupe de gens qui ne représentent qu’eux-mêmes. Quel parti politique s’est emparé de ce thème capital ? Aucun.

    *

    Privés de repères, intimidés, censurés dans leurs convictions les plus spontanées, les peuples dans leur ensemble continuent pourtant de se fier au système, ne serait-ce que par réflexe, malgré les démentis, malgré la « contreculture » de l’internet, malgré l’ineptie et la corruption criantes des dirigeants. (Il est vrai qu’à un niveau local, en Suisse du moins, il a encore son utilité.) Ainsi, début juillet dernier, le recrutement cynique de l’apparatchik européen Barroso par Goldman-Sachs les a « indignés » un instant, les médias ont poussé quelques grognements, et puis tout a été oublié dès le premier attentat. Du reste, en se faisant salarier par les requins de Wall Street, l’ex-hippopotame de Bruxelles n’a fait qu’officialiser des liens qui jusqu’alors étaient tacites. Il a cessé, en somme, de bosser au noir.

    Ce scandale aurait pu servir de tremplin à une enquête d’ensemble sur la nature et l’étendue de tels liens. Des partis populistes, ici ou là, pourraient nommer et prendre pour cible la cause, c.à.d. cette caste autocratique, apatride et déchaînée, plutôt que de s’occuper des effets tels que l’islamisation, le « grand remplacement » ou l’insécurité. S’ils ne le font pas, c’est peut-être qu’à partir d’un certain rang leurs directions trempent (ou aimeraient tremper) dans la même piscine, ne serait-ce que d’un orteil. Signe que la cooptation de caste n’est pas qu’une « dérive » susceptible d’être corrigée, mais la force d’intégration historique du système occidental. Ce qui était cité (lois, vertus, constitutions) se transforme en ménage (management privé).

    On attend toujours, par ailleurs, les initiatives politiques, « citoyennes », voire académiques, en vue d’un audit général de l’enseignement universitaire et des médias de service public du point de vue, justement, du service qu’ils rendent à la communauté qui les entretient. Depuis des décennies, les facultés de sciences humaines sont le foyer principal des théories de la culpabilisation, de la haine de soi et de la « déconstruction » de toutes les valeurs qui avaient fait de l’Europe une civilisation puissante, ouverte, éclairée et tant soit peu équitable. Ni les stalino-maoïstes hier ni les islamistes aujourd’hui ne pourraient nous danser sur le ventre sans la complicité du mandarinat universitaire qui a fini par criminaliser toutes les tentatives de protection du même face à l’autre. Fût ce au nom de nos valeurs les plus généreuses et les plus incontestables.

    Ces institutions intouchables sont les génératrices de l’« enseignement de l’ignorance  », des programmes d’abrutissement qui fabriquent les nouveaux analphabètes qu’on sacrifie aux dieux de la Consommation. Par capillarité, elles « informent » également notre information en créant des générations de journalistes unidimensionnels, grégaires, politiquement alignés et d’une inconsistance morale qui fait la joie des lobbies et des potentats.

    Cela fait lourd, comme « autogoal », pour nos chers impôts ! Qui s’en soucie ? Qui enquête ? Personne. L’imposition d’une surveillance publique effective sur l’enseignement supérieur pourrait totalement changer le cours de notre suicide de civilisation. Encore faudrait-il comprendre comment ça marche et oser mettre le bâton dans la fourmilière. Encore faudrait-il que nos communautés aient gardé un reste de sentiment communautaire pour pouvoir agir de manière collective. Les partis et mouvements politiques demeurent leurs derniers points de rassemblement. Mais ils continuent de pousser leurs charrettes dans leurs bonnes vieilles ornières où le pouvoir réel ne circule plus. CQFD : si vous voulez agir sur la réalité de votre environnement, faites d’abord éclater les cadres politiques !

    *

    On dit que la flotte ottomane perdit la bataille de Lépante parce que ses navires dépassaient trop le niveau de la mer et faisaient des cibles faciles. Ce défaut de conception fatal était dû au fait que les grands turbans des pachas exigeaient de la hauteur sous barreaux. Les traditions civiques et politiques de l’Europe sont nos turbans. Nous ne les réviserons, si nous survivons, qu’après le naufrage de notre flotte, en tout cas pas avant. Dès lors, pourquoi s’agiter ?

    Slobodan Despot (Lettre Antipresse N° 38, 21.8.2016) © 2016 Association L’Antipresse

    PS. Quoi qu’on puisse penser de lui par ailleurs, Donald Trump est le seul prétendant à un poste politique éminent en Occident, ces dernières années, que la Suprasociété ne semble pas contrôler. Ses milliards l’ont mis à l’abri de cette « protection ». Cela, bien davantage que sa vulgarité naturelle et ses excès, explique le torrent de haine déversé contre lui par l’ensemble des médias occidentaux. Il est impossible qu’il accède à la charge suprême.

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  • La revue de presse d'un esprit libre... (15)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    • Remarquable analyse d'Alain de Benoist sur Philitt où le philosophe s'attaque à une des vaches sacrées de l'Occident contemporain en démontrant que "Le cosmopolitisme bute sur une aporie".
     
    • "Le foot, c'est la guerre", analyse Éric Zemmour dans un brève généalogie où il passe en revue les changements de statut de ce sport depuis la fin du XIX siècle jusqu'à sa dernière mutation intervenue il y a trente ans quand "le foot a été arraché aux classes populaires et qu'il est devenu le temple du fric" (première référence). On se reportera à cet égard à la critique de Philitt sur le plus beau but était une passe de Jean-Claude Michéa (seconde référence).
     
     
     
    • Dans une conférence donnée le 1 juin à la synagogue de la Victoire par Éric Zemmour et Yves Thréard à l'invitation du grand rabbin Gilles Bernheim, Zemmour a rappelé avec courage, compte tenu du lieu et de l'assistance, la différence entre le sort des juifs français et des juifs étrangers sous le gouvernement de Vichy. Voici le passage clef de son intervention.
     
     
    • La Fête est finie, le dernier roman d'Olivier Maulin est l'objet d'une déambulation critique et plutôt admirative par Romaric Sangars.
     
     
    Olivier Maulin est par ailleurs critique littéraire de l'hebdomadaire Valeurs Actuelles. Dans le présent article il tire les leçons du prétendu antiracisme qu'entendent nous infliger Karim Benzema, Éric Cantona, 
    Jamel Debbouze et le "sociologue" Thomas Guénolé.
     
    • L'historien nantais Jean-Joël Bregeon, spécialiste de la Révolution et de l'Empire, qui a confié au dernier numéro de Nouvelle Ecole un article sur L'historiographie des guerres de Vendée est interrogé ici par Breizh-info à propos de la réédition de son livre Carrier et la Terreur nantaise en poche Tempus (Éditions Perrin).
     
    • Alors que madame Hidalgo, maire socialiste de Paris, milite afin qu'une rue de la capitale porte le nom de Robespierre l'historien Patrice Gueniffey rappelle que ce conventionnel porte la responsabilité principale de la Terreur. Pour rappel, en 2002 Anne Hidalgo alors première adjointe n'avait pas hésité à débaptiser la rue Alexis Carrel pour d'obscures raisons idéologiques. Tout de même, Alexis Carrel, prix Nobel de médecine avait permis, grâce à ses découvertes, de sauver la vie de dizaines de milliers de blessés durant la première guerre mondiale. Un bilan que l'on comparera avantageusement, du point de vue de "l'humanisme" dont se réclame Anne Hidalgo, à la postérité criminelle de "l'incorruptible" qui faisait l'admiration des totalitaires bolcheviques Lénine et Pol Pot.
     
     
    • Dans deux des dernières émissions Répliques qu'il anime sur France-culture Alain Finkielkraut recevait respectivement Rémi Brague et Philippe d'Iribarne sur le thème "Christianisme et modernité" (11 juin),
    Michel Onfray et Luc Ferry sur "Faut-il avoir peur du monde qui vient ?" (4 juin). On pourra se reporter pour élargir le propos de Rémi Brague à l'entretien qu'il a donné dans le récent numéro de Krisis sur la même problématique.
     
     
    • Sauver l'Europe de la consanguinité, tel est l'argument totalement aberrant du ministre allemand Wollfang Schäuble pour justifier l'immigration massive en Europe. Si il est vrai que les risques de malformations pour les descendants des unions consanguines sont effectivement le double que pour les couples non-consanguins rappelons que l'Allemagne et l'Europe ne risquent aucunement de sombrer dans une semblable reproduction entre individus apparentés vu le nombre et la variété génétique de leurs populations et leurs habitudes exogamiques. C'est, en revanche, parmi les individus de religion musulmane que ces mariages entre cousins sont une tradition bien établie fondant l'endogamie de ces sociétés (première et seconde référence). On se reportera sur le sujet à la thèse de Germaine Tillon Le Harem et les cousins parue en 1966 et qui fait autorité. Une fois de plus un homme politique pressé d'abonder dans le sens de l'idéologie immigrationniste du Bien est pris au piège de son inculture crasse.
     
     
     
    • Sur son journal dominical bien nommé L'antipresse, Slobodan Despot se livre tout d'abord à une judicieuse analyse de l'information, pas franchement surprenante, d'une serveuse musulmane injuriée et giflée dans un bar niçois parce qu'elle servait de l'alcool en période de Ramadan. Rappelons que l'auteur de cette admonestation religieuse était un Tunisien en séjour irrégulier en France et qu'il a été condamné pour la "correction" qu'il avait infligée à la jeune femme. S'ensuit un bel entretien avec Claude Chollet, animateur de l'OJIM (Observatoire des Journalistes et de l'Information Médiatique) ci dessous.
     
     
    • Le peuple contre les élites par Jacques Sapir.
     
    Michel Geoffroy, l'un des piliers de la fondation Polémia voit dans les élections présidentielles de 2017 le désolant remake de celles de 2012, à moins que les citoyens lassés de cette répétition aux allures de récidive se décident à casser la baraque... (Première référence). Dans la seconde référence il analyse les métamorphoses sémantiques qui ont accompagné, à partir de 1983, le ralliement du Parti socialiste à l'oligarchie libérale-libertaire. Cette adhésion qui est une trahison des idéaux traditionnels de la gauche s'est manifestée par des discours lénifiants afin de faire accepter à une population rétive les joies du "vivre ensemble" et de la "diversité heureuse". Mais que diable, pourquoi désigner la seule "gauche" comme responsable de l'état de fait qui en est résulté ? La "droite" y a toute sa part et ses palinodies depuis qu'Alain Juppé alors président du Club 89, structure programmatique du RPR, prônait l'arrêt des flux migratoires et l'abandon de toute forme de droit du sol, sont bien connues. Dans cette affaire il ne saurait être question de soustraire la "droite" à la réprobation. Droite et gauche agissent dorénavant comme un mouvement d'essuie-glace dont il n'y a rien à attendre sinon la perpétuation de la même politique.
     
     
     
    • Dans cet article de Karel Vereycken il est signalé, preuve à l'appui, que les présidents des États-Unis peuvent bien passer, mais que la doctrine du néo-conservatisme reste aux commandes.
     
     
    • L'ancien ministre de la République fédérale allemande, Willy Wimmer publie en juin un nouveau livre Die Akte Moskau (Le Dossier Moscou) dans lequel il s'élève vigoureusement contre le nouveau mur que les Américains et leurs complices européens prétendent construire entre la Russie et nous. Le site suisse Horizons et débat l'a interrogé sur les actuelles relations entre l'Ouest et l'Est et leur développement prévisible.
     
     
    Xavier Moreau fondateur de Stratpol est saint-cyrien, ancien officier parachutiste et homme d'affaire installé à Moscou depuis une quinzaine d'années. De retour du Donbass il répond aux questions de Frédéric Saillot pour Eurasie Express
     
     
    • Dans un étrange chassé-croisé la Russie et la Turquie ont échangé leur rôle. C'est du moins ce qu'observe Roland Hureaux dans un très intéressant article paru sur Causeur. Une fois de plus l'Europe soumise à l'hégémonie américaine se trompe d'adversaire et choisit de négocier avec Erdogan tandis qu'elle voue Poutine aux gémonies.
     
     
    • Voici un petit texte sans doute excellent. Sous la forme d'un pastiche de la prose du "Comité Invisible" les disciples du théoricien marxiste Michel Clouscard, regroupés autour des éditions Delga s'attaquent à Éric Hazan, des éditions La Fabrique, à Julien Coupat, au comité invisible et plus généralement à l'ensemble de l'ultra-gauche anarcho-post-situationniste. Ce texte signé parodiquement "Comité translucide" et magnifiquement titré Je sens que ça vient dénonce tout à la fois leur dérive théoriciste et leur insurrectionnalisme aussi bien-pensant qu'il est coupé du réel. On peut y lire, au milieu d'autres belles trouvailles, une violente critique de l'exaltation diversitaire et du communautarisme islamique.
     
    • Pour Mathieu Bock-Côté qui s'exprime ici sur le massacre d'Orlando, le "pas d'amalgame" que l'on nous sert encore et toujours en pareille circonstance et qui sature le caquetage médiatique n'est qu'une manière de noyer le poisson et de ne pas faire vraiment face à l'ennemi. Dérobade dictée par la lutte contre toutes les discriminations, devenue la doxa d'un Occident certes émancipé, mais lui même devenu nihiliste à force d'émancipation.
     
     
    • Derrière la gesticulation et une agitation qui relèvent de la simulation l'État français se refuse toujours à faire la guerre, c'est du moins ce que pense le colonel Michel Goya qui s'interroge sur les raisons de notre impuissance.
     
     
    • Pour Xavier Raufer, criminologue, en matière de terrorisme nos gouvernants sont tout simplement incompétents.
     
     
    Xavier Raufer souligne avec justesse les effets paradoxaux de la bienséance idéologique. Citant Martin Heidegger "Ce qui agit de manière réactive pose d'abord ce à quoi il s'oppose et reste donc tributaire de ce qu'il s'imagine avoir révoqué", il cite quelques exemples marquants touchant le "fascisme", "l'obésité", le "féminisme" et le "racisme".
     
     
    • Après l'acte terroriste perpétré à Magnanville le site suisse Les Observateurs confesse que nos pays ne nous protègent plus puisque prenant des décisions molles ils ouvrent dans le même temps les frontières à des populations en provenance de zones où le terrorisme sévit à grande échelle. L'auteur voit  dans cette prolifération de crimes islamistes une aubaine et une excellente occasion d'instaurer une société de surveillance généralisée.
     
     
    • Dans la dernière émission d'I-média Jean-Yves Le Gallou décrypte la tentative des lobbies homosexuels d'expliquer l'attentat d'Orlando par les seuls motivations homophobes de son auteur, occultant ainsi son origine islamiste. Suivent le Zapping, l'attentat de Magnanville, les tweets et enfin le football comme arme festive de conditionnement massif.
     
     
    • La Nouvelle Revue d'Histoire vient de publier un numéro spécial dont le thème Être minoritaire en terre d'islam s'inscrit dans l'actualité la plus brûlante. Son directeur, Philippe Conrad écrit dans un éditorial bien senti (ci-dessous, ainsi que le sommaire) que les attentats toujours plus nombreux en Europe prennent place "dans un projet de conquête qui s'appuie sur le dynamisme démographique des sociétés musulmanes, sur le prosélytisme mis en œuvre par les monarchies de la péninsule arabique et sur l'aveuglement des élites occidentales..."
     
     

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  • La revue de presse d'un esprit libre... (12)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    Sortie du dernier numéro d'Éléments, Je suis la guerre. Couverture et sommaire ici.
     
    • Le samedi 7 mai France Culture recevait des membres de Pièces et Main d'Oeuvre pour une excellente émission sur le Transhumanisme. Contre la modernité technologique ce groupe entend fonder sa révolte en raison et produit une analyse sans concession du progressisme en partant du constat élaboré par Karl Marx suivant lequel la bourgeoisie ne pouvait accroitre ses profits qu'en bouleversant sans cesse les rapports de production et donc les rapports sociaux. Généalogie des travaux de cette équipe depuis le début des années 2000.
     
     
    • L'historienne Anne Lombard-Jourdan avait publié Aux origines de carnaval; Un dieu gaulois ancêtre des rois de France chez Odile Jacob en 2005. Ci-joint une très bonne critique de son livre.
     
     
    • Dans "Juvin en liberté" sur TV-Libertés règne incontestablement une impertinence étincelante, loin de tout esprit bravache. Rappelons que cette chaîne qui permet une ouverture sur une réalité que les médias de l'oligarchie nous dissimulent ne vit que des cotisations de ses généreux donateurs.
     
     
    Angela Merkel sous influence. Son plan pour l'accueil des "réfugiés" aurait été conçu par une officine de l'OTAN dans laquelle  se profile l'ombre de l'inévitable "philanthrope" Soros.
     
     
    • Le blanc et le noir publie une chronique de Soeren Kern, analyste des politiques européennes. Son thème, l'Europe piégée par Erdogan, président de la Turquie.
     
     
    • Selon Julien Dir de Breizh infos l'Europe serait prise au piège de son humanitarisme larmoyant dans la crise des migrants. N'osant pas se prononcer franchement contre cet humanitarisme qui fait partie malgré tout de son stock de valeurs, la "majorité silencieuse" qui se tient coite laisse le monopole de la parole aux immigrationnistes qui font passer leurs exigences par le biais de l'humanitaire.
     
     
    Julien Rochedy prend ses aises et devient lui-même depuis qu'il a volontairement abandonné ses responsabilités au Front national. Il traite ici de manière facétieuse du paradoxe électoral vis à vis de l'immigration qui veut que les "anti" votent généralement pour des partis assimilationnistes tandis que les "pro" confient leur voix à des mouvements qui ne peuvent qu'aggraver la fracture ethnique du pays.
     
     
    Slobodan Despot dans la dernière parution de son bulletin hebdomadaire paraissant le dimanche "parce que le dimanche, on doute" aborde successivement deux auteurs majeurs, Noam Chomsky puis Baudouin de Bodinat dont il a lu la récente publication Au fond de la couche gazeuse qui nous révéle que dans le désastre contemporain la nostalgie serait comme dernier ancrage dans le monde réel, dans le monde d'avant. On peut s'abonner gratuitement à cette publication dont le titre, Antipresse, annonce très exactement le contenu.
     
     
    Georges Feltin-Tracol dans son billet montre toutes les apories du Tribunal Pénal International pour l'ex Yougoslavie (TPIY) à propos du jugement de Vojislav Seselj, sorti libre des prisons occidentales après plus de dix ans d'incarcération à La Haye.
     
     
    • La réussite de TV Libertés hérisse le poil de l'hebdomadaire Marianne.
     
     
    • TV Libertés qui, justement, invite Alain de Benoist à s'exprimer sur son dernier livre Au delà des droits de l'homme, pour défendre les libertés. Bel entretien réalisé par Martial Bild.
     
     
    • Critique du récent livre d'Alain de Benoist Au-delà des droits de l'homme par l'excellente équipe de Philitt.
     
     
    Le nouveau site de réinformation Paris vox rend compte brièvement de la conférence tenue le 4 mai par Alain de Benoist  sur les droits de l'homme. Elle était organisée par le Cercle Kairos.
     
     
    Alain de Benoist ne discerne dans Nuit debout ni un ramassis de gauchistes hirsutes et décervelés ni l'esperance révolutionnaire que certains croient y déceler, mais par le "pour-toussisme", le sans-frontiérisme et la-lutte-contre-toutes-les-discriminations qui s'y déploient jusqu'à la nausée, une nouvelle version de ce libéralisme sociétal inapte à contester le Système en place qui se nourrit exactement des mêmes valeurs.
     
     
    Alain de Benoist était l'invité le 7 mai du Centro Studi Eurasia-Mediterraneo pour une conférence à propos de la traduction de son livre en langue italienne, Il trattato transatlantico. La manifestation se tenait à Modène avec le soutien de la commune (vidéo).
     
     
    Alain de Benoist sur Donald Trump et ce que son succès signifie.
     
     
    • Pour Michel Geoffroy, l'un des piliers de la Fondation Polémia, pour l'emporter le populisme doit être social et non pas libéral. Proposition qui ralliera les suffrages de tous ceux qui ont apprécié la lecture du dissident Jean-Claude Michéa.
     
     
    Pour Éric Zemmour le traité de libre-échange transatlantique (TAFTA) est mort-né, c'est du moins ce qu'il avance dans sa chronique sur RTL du 28 avril 2016.
     
     
    Nicolas Gauthier sur Boulevard Voltaire persifle la "vraie droite" sorte de dahu du monde politique et approuve la ligne sociale suivie par Marine Le Pen et Forian philippot.
     
     
    • D'après Claude Sicard l'islam n'est pas soluble dans la civilisation européenne et les Européens en prennent de plus en plus conscience.
     
     
    • Pour Mathieu Bock-Côté, indépendantiste québécois qui a le sort de la France au coeur, l'esprit multiculturaliste domine l'esprit publique depuis que la gauche est passée du socialisme à l'antiracisme au début des années quatre-vingt et que la droite a déserté toute réflexion. Certes le multiculturalisme est en crise, désavoué par le réel, mais son malaise provoque la radicalisation de ses thuriféraires qui pourraient être tentés par le despotisme pour imposer leur vue.
     
     
    Jean-Paul Brighelli propose de licencier les idéologues qui encombrent le ministère de l'Éducation nationale (première référence) et se moque des "pédadémagogues", ces faquins qui appauvrissent le lexique pour rendre la lecture plus agréable aux jeunes esprits (seconde référence).
     
     
     
    François-Xavier Bellamy, auteur d'une belle étude sur le devoir de transmettre commente le changement des manuels scolaires dans le secondaire.
     
     
    • On sait que pour les néo-républicains l'histoire n'est plus notre code et qu'il est juste de transmettre à nos collégiens un bréviaire du peuple inédit accentuant le dénigrement de soi comme accès à la société diversitaire. Certes, si le "roman national" en usage autrefois véhiculait de nombreuses mythologies, il avait l'avantage de soustraire les jeunes esprits aux interrogations morbides sur leur passé et à exalter un récit propre à la rêverie, préambule souvent à la passion pour la discipline. Cette propédeutique par le légendaire n'excluait nullement que l'on puisse, une fois parvenu à l'âge adulte, rétablir une narration plus conforme à la réalité toujours complexe des choses où il ne s'agit plus d'opposer une magie blanche à une magie noire de l'histoire. Illustration avec Virginie Vota qui ne prend guère de distance avec son sujet.
     
     
    • Émission de la Vieille Europe dirigée par Patrick Péhèle, sur Radio Courtoisie. Elle se divise en trois parties. La première consiste en un entretien avec Michel Thibault, directeur de la revue Éléments sur le centième anniversaire des Pâques sanglantes. La seconde en une discussion avec Thibault Isabel rédacteur en chef de la revue Krisis sur les caractères psychiques qui semblent dominer la société contemporaine d'Amérique de Nord. La troisième partie permet à Pascal Esseyric, rédacteur en chef d'Éléments, de disserter sur la thèse du berceau unique de l'humanité, doctrine radicalement contestée par des chercheurs essentiellement chinois.
     
     
    Éric Zemmour sur Nuit debout en proie à la violence de fait mais à la bienveillance des médias.
     
     
    • Selon Éric Zemmour le concours de l'Eurovision est une épreuve de dressage au politiquement correct. Avec son humour radical et décalé ne nous dit-il pas  ce que nous sommes en train de devenir ?
     
     
    Jean Bricmont penseur libertaire et a-dogmatique s'interrogeant sur le mouvement Nuit debout et les propos de Frédéric Lordon qui a justifié l'expulsion d'Alain Finkielkraut par ses organisateurs  pose avec perspicacité la question de savoir qui doit être exclu des mouvements qui se veulent "populaires". La propension de ces activistes à molester tout ce qui selon eux relève d'un "fascisme" à l'extension indéfinie serait la marque, selon Bricmont, d'un maccarthisme pathologique contraire à l'esprit d'ouverture dont le mouvement devrait faire preuve si il cherche à briser la quiétude de l'entre-soi. 
     
     
    • Les décodeurs du Monde signalent à juste titre que les citations apocryphes de Bernard Cazeneuve dont une certaine droite se sert pour le dénigrer sont de toute évidence truquées. Effectivement les citations fabriquées ou falsifiées pour les besoins de la cause sont d'un usage idiot quand l'actualité nous fournit  chaque jour son lot d'authentiques informations et de propos délétères produits par le ministre. En l'occurrence la mauvaise monnaie de l'information chasse la bonne et permet aux folliculaire des médias appointés de jeter le discrédit sur l'ensemble des sites non alignés. 
     
     
    • Autre falsification qui plaira cette fois à nos "élites" et au médias de grand chemin, celle de cette chercheuse africaine qui entend démontrer que la présence "négro-africaine" précède la présence "blanche" sur le territoire de l'Europe. À chacun ses délires pourrait-on dire, mais celui-là quel que soit le "racisme" qu'il véhicule va incontestablement dans le sens des vents dominants puisque son but affiché est de lutter contre le "racisme scientifique". Il ne faut pas gâcher une aussi noble cause.
     
     
    Bernard Lugan revient sur un mythe statistiquement démenti depuis des lustres mais sur lequel les enchanteurs de l'historiquement correct ne se lassent pas de revenir. Non, la France n'a pas gagné la première guerre mondiale grâce à la chair à canon africaine.
     
     
    Denis Tillinac a sans doute raison quand il dit qu'il ne saurait y avoir de "valeurs républicaines", mais n'a-t-il pas tort quand il identifie le clivage droite-gauche à une permanence de l'être français  présent dans notre identité politique depuis la révolution sinon depuis les guerres de religion ? Il est à craindre que sous prétexte d'envisager à juste titre le temps long de l'histoire Tillinac se retranche uniquement dans un passé fané en se refusant d'analyser ce qui dans la situation d'aujourd'hui permettrait de renouveler des oppositions fondamentales susceptibles de réveiller un peuple français embourbé dans l'anesthésie.
     
     
     
     
     
    • Dans cet entretien avec Figaro vox Denis Tillinac reproche à la droite d'avoir oublié son imaginaire et de se concentrer sur l'économie et argumente sur la dépression des troupes parce que les chefs sont déficients. Comme d'autres il blâme la droite de s'être abandonnée par paresse au gauchisme culturel, et il le fait avec un talent de plume évident.
     
     
    Yannick Jaffré sur les tartufes de l'affaire Denis Baupin met en cause non seulement cet homme sans doute trop romantique mais également son épouse Emmanuelle Cosse. Que ces accusations de harcèlement viennent toutes de membres d'ELV-Les Verts, quelques semaine après que le couple les ait quittés pour partager la gamelle ministérielle ne doit pas être sous-estimé (première référence). Éric Zemmour s'en donne à coeur joie sur cette affaire révélatrice du dire et du faire de certains hommes politiques (seconde référence).
     
     
     
    • Dans un billet particulièrement bien enlevé et pénétré de remarques acidulés mais au combien réalistes, le philosophe Yannick Jaffré exécute celui qu'il appelle Aimefric Chauprade. Au bout de ses multiples traitrises celui-ci n'aura même pas mérité son salaire de trente deniers.
     
     
    • Le même Yannick Jaffré produit une excellente mise au point philosophico-politique malheureusement bien trop longue (plus de quatre heures) selon les règles actuelles de la communication. Pour ceux qui en sont restés à la restitution des idées qu'on ne saurait résumer dans un tweet.
     
     
    Luc Rosenzweig de Causeur et ancien journaliste au Monde analyse le cas de Sadiq Khan, nouveau maire de Londres. À la nouvelle de son élection tous les éditocrates de la presse française ont fait chorus pour une standing ovation. Pourquoi ? Parce que il est issu d'une minorité "dominée", pauvre et musulmane. Sans se poser la moindre question sur son programme qui a pourtant rallié une majorité de l'électorat. Comme quoi cette propension des journalistes à juger les individus sur leur seule naissance n'est pas seulement la marque d'un Ancien Régime honni.
     
     
    • Le prix Charlemagne pour l'unification européenne a été remis au pape François par Jean-Claude Juncker (président de la Commission), Donald Tusk (président du Conseil) et Martin Schulz (président du Parlement européen). Angela Merkel, Matteo Renzi, le roi Felipe d'Espagne ainsi que Marion Draghi assistaient à la cérémonie où Najat Vallaud-Belkacem représentait la France. Comme l'a noté Le Monde l'Europe, divisé, malade, aux abois devant la crise migratoire espère trouver auprès du souverain pontife un peu de soutien moral. Le pape qui exhorte une Europe toujours plus "frileuse" a accueillir toujours plus de migrants a ainsi reçu le salaire de sa défection et de son alignement sur les intérêts de l'oligarchie mondialiste. Et, il ne s'est trouvé personne pour lui remémorer ces paroles de l'évangile de Matthieu (7/15) : "Gardez vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtement de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Ces hommes là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs déguisés en apôtre de Christ... Leur fin sera selon leurs oeuvres".  
     
    • Bien que son concert pour les "kouffars" soit annulé à la suite d'une avalanche de protestations, Maxime Tandonnet, haut fonctionnaire chargé des problèmes de l'immigration sous la présidence Sarkozy, dit tout ce qu'il faut penser de l'invitation du rappeur Black M pour clore les cérémonies de la commémoration du centième anniversaire de la bataille de Verdun (première référence). Mieux que cet évènement festif et racailleux bien dans l'esprit des têtes molles de la France légale d'aujourd'hui voici l'allocution prononcée par Ernst Jünger devant les membres de l'association "Ceux de Verdun" le 24 juin 1979, autant dire dans une époque préhistorique. Il s'y exprime avec haute tenue; celle qui fait défaut à nos bouffons prétendument "politiques" (seconde référence). Pour la troisième référence nous avons retenu un texte de Régis de Castelnau, avocat, contre lequel l'argument rituel a fusé : "extrême droite raciste !" Hélas ou tant mieux cet argument n'intimide plus personne et prêterait plutôt à sourire. Qu'auraient dit les apôtres du Bien si l'on avait organisé une techno-parade pour l'anniversaires de la libération du camp d'Auschwitz ? Michel Geoffroy (Polémia) dans son texte un brin polémique va plus loin en pointant une entreprise de subversion généralisée et de déconstruction de l'identité française (quatrième référence). Enfin ce passage en revue se termine avec l'excellente chronique pêchée sur le site d'Idiocratie (cinquième référence).
     
     
     
     
     
     
    • Nous donnons la référence du Monde qui le soir du vendredi 13 essaie de tirer la leçon de l'annulation, y voyant une victoire de la "fachosphère" évidemment "raciste" tandis que madame Audrey Azoulay, ministre de la "culture" et de l'entertainment, rabâchant des mêmes incantations magiques croit déceler dans cette déprogrammation le triomphe "d'un ordre moral nauséabond et décomplexé". Quant au secrétaire d'État aux anciens combattants, Jean Marc Todeschini, il y a saisi gravement "un premier pas vers le fascisme", rien que ça ! Décidément les éléments de langage ne volent pas très haut et ne méritent qu'un grand moment d'hilarité.
     
     
    • À ce propos rappelons que le site Theatrum Belli a eu la bonne idée de rediffuser l'entretien d'Ernst Jünger avec Philippe Barthelet enregistré sur France Culture en 1993.
     
     
    • Enfin, nous réparons un oubli avec une émission de Méridien Zéro diffusée en janvier dernier et intitulée Au delà de la Nation : l'Empire. Animée par Pascal Lassalle et Georges Feltin-Tracol, elle recevait Alain de Benoist pour un très riche entretien.
     
     

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  • La revue de presse d'un esprit libre... (10)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    Lors du récent colloque de l'Institut Iliade François Bousquet  a prononcé une vigoureuse et brillante communication sur le thème de Big Other, le parti de l'Autre, du tout autre. Il s'y livre à une déconstruction systématique des déconstructeurs.
     
    • Entretien avec Tatyana Festerling porte-parole du mouvement Pegida en Allemagne.
     
     
    Alain de Benoist : "La droite a abandonné la nation pour ne pas déplaire aux multinationales, la gauche a abandonné le peuple en se ralliant à la société de marché. Tous sont partisans des droits de l'homme et de la libéralisation des capitaux, tous mènent des politiques convergentes quand ils arrivent au pouvoir". Ce constat appelle de nouveaux clivages. Une voie dans laquelle se sont engouffrés avec succès les "populismes" européens. 
     
     
    • Le colonel Jacques Hogard, ancien chef des troupes spéciales au Kosovo et de culture maurrassienne est ici interviewé par Slobodan Despot. Il revient sur les fautes de la politique extérieure française depuis les guerres de  l'ex-Yougoslavie et son inféodation de plus en plus prononcée aux États-Unis d'Amérique et à leurs seuls intérêts.
     
     
    Hadrien Desuin sur Causeur. La France confirme son intégration complète à l'OTAN, en catimini. En avril 2008 François Hollande déposait une motion de censure contre la décision de Sarkosy de réintégrer le commandement intégré de l'OTAN, récusant l'alignement atlantiste de la majorité. C'était avant. Au temps lointain où il siégeait dans l'opposition.
     
    • I-Média, l'émission de décryptage de l'information alignée de Jean-Yves Le Gallou traite successivement de phénomène "Nuit debout" du neuf pas si neuf, du zapping, de Macron, l'enfant caché de Madelin et de Cohn-Bendit, encensé par la presse de l'oligarchie, des tweets, Field aux ordres de l'Elysée, et enfin le bobard d'Imédia.
     
    • Un exemple de mise en condition des élèves de troisième. Police de la pensée et culpabilisation des ados mal pensants. Le harcèlement idéologique loin d'être puni par la loi est au contraire encouragé.

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/04/12/quand-migrants-rime-avec-espoir-bateau-ak47-terroristes-un-atelier-d-ecriture-en-classe-de-3e_4900645_3224.html

     
    • Vortex du gauchisme la Nuit debout qui prétend lutter pour un monde meilleur ne pratique guère la tolérance et le dialogue démocratique, pourtant proclamés comme vertu cardinale du mouvement. La preuve par Alain Finkielkraut qui venu là en simple observateur a été conspué puis expulsé de la place de la République, devenue "place de la révolution", sous les insultes. Au lieu du "débat citoyen ouvert à tous" que célèbrent les médias de l'oligarchie, il s'agit, sur cette agora stalinienne, d'un débat entre soi et soi, entre l'identique et le semblable, fort éloigné du pluraliste dialogique qui seul est susceptible de fonder une authentique alternative démocratique. La pensée "nauséabonde" n'y a pas sa place et homo festivus veille à ce que ce mouvement pathétique demeure dans l'entre-soi. En bref, tout cela relève d'une  escroquerie, un bluff monté en neige par les infatigables spin doctors de la presse du "système". Le renversement du vieux monde attendra ! Cinq textes, d'abord les faits, puis l'avis d'Elisabeth Lévy et la réaction d'Alain Finkielkraut (à partir de 9 minute 30), le point de vue de Slobodan Despot sur cette mascarade, celui de Paris vox et enfin celui de Mathieu Bock-Côté qui pointe la logique sournoise de meute qui anime cette Nuit debout, celle de l'ennemi du peuple imperturbablement traité de facho et contre lequel la violence est nécessaire.
     
     
     
     
     

    Vincent Coussedière face au revival républicain fondé sur l'État, la loi et l'école fait remarquer très justement que cette triade, fusse-t-elle "souveraine", n'a guère réussi depuis trente ans à produire le sursaut républicain tant attendu. selon lui la République a besoin d'une mystique qui ne peut être produite ex nihilo par une poignée d'intellectuels car cette mystique n'est rien d'autre que l'attachement d'un peuple à ses moeurs dont les lois ne seraient que l'expression consciente et volontaire. C'est pourquoi la République a besoin du peuple et de son populisme qui est l'autre mot pour désigner l'attachement profond à une déclinaison des moeurs que l'on appelle la nation.
     
     
    Brice Couturier au micro de France Culture faisait le 13 avril  la critique du dernier essai de Mathieu Bock-Côté, Le multiculturalisme comme religion politique.
     
     
    Chantal Mouffe auteur de L'illusion du consensus (Albin Michel) était le 15 avril l'invitée d'Un monde d'idées. Émission de France info présentée par Olivier de Lagarde en trois épisodes. Réhabilitant le conflit à l'origine du politique elle critique le post-politique qui efface les frontières entre droite et gauche. Pour elle centre droit et centre gauche ayant adopté la même politique néo-libérale, ils ont permis la percée du populisme en Europe qui a su mobiliser des affects puissants et créer un "nous". Elle était également présente au micro de France inter pour y présenter son livre (voir la deuxième référence).
     
     
     
    • Polémia met en ligne un article de Jean Dutreuil qui accuse, dans la réinfosphère, les blogs catholiques d'être imprégnés par l'universalisme chrétien voyant dans "l'Autre" "un Même" potentiel qui demeure en attente de conversion. Ce qui expliquerait leur cristallisation sur la lutte contre l'islam politique, alors que la véritable fracture dont souffre notre pays serait d'ordre ethno-culturelle, voire raciale.
     
     
    • Pour Jérôme Leroy Emmanuel Macron est le  fils naturel de Jacques Attali et d'Alain Minc qui croit sincèrement que le politique est une survivance archaïque et que l'économie commandant tout est appelée à régner désormais.
     
     
    • "Et Macron devint la mascotte de l'UMPS..." Tel est le titre d'une chronique de Paul Voltor parue sur Polémia.
     
     
    • Fondateur de Stratpol un site de géopolitique, Xavier Moreau, homme d'affaires installé en Russie, s'efforce de contrer le mythe occidental d'une Russie puissance faible à l'économie défaillante.
     
     
    • Pour le géographe Laurent Chalard le plan du premier ministre Manuel Valls pour les logements sociaux reviendra de facto à réserver les HLM aux populations d'origine extra-européennes accentuant ainsi les fractures françaises.
     
     
    Xavier Raufer dans un entretien avec Boulevard Voltaire revient sur le profil des terroristes qui ont frappé en France et en Belgique.
     
     
    • La droite d'Artagnan. Denis Tillinac trace un portrait de l'homme de droite dont les meilleurs représentants ne sont pas des politiques. Avec bonne foi, Tillinac admirateur de Jacques Chirac, explique inconsciemment pourquoi la "droite" a perdu, avec "panache" tous les combats qu'elle n'a pas su mener depuis la deuxième guerre mondiale.
     
     
    • "Le Putsch des généraux n'aura pas lieu". Excellent article de Jacques Sergent publié par Polémia sur la confusion et le carriérisme qui règnent au sommet de nos armées strictement incapables de penser la guerre future. Analyse qui n'est pas sans rappeler celle qui suivait la mémorable débâcle de 1940, dont les causes furent très bien décrites par Marc Bloch dans "L'étrange défaite". Il serait bon cependant de se remémorer que la stratégie relève exclusivement du politique, c'est à dire des États et que le poids des armées y est des plus faibles.                                                    
     
     
    Périco Légasse interviewé sur France info : "Nous sommes dans un camp de consommation". Pour lui manger c'est voter. Il relie parfaitement les différents éléments nocifs d'un système qui s'est progressivement mis en place à partir des années 70. Il fait aussi des révélations sur son passé de militant autonomiste basque.
     
     
    • Descente aux enfers pour Aymeric Chauprade. Esseulé depuis qu'il a été évincé du Front national après l'exfiltration des deux pilotes d'Air cocaïne, il en vient à proposer mezzo voce ses services de calomniateur émérite aux Républicains. Il estimait en août 2014 que "la France se trouvait menacée par un remplacement de sa population historique par une population en majorité africaine et musulmane" et aujourd'hui il affirme à propos des migrants que "nous devrions être fiers qu'ils veuillent venir en France et prendre part à notre histoire commune, à notre langue, à notre culture" (Politico 14 avril). Précédemment il se réclamait de Dominique Venner dont manifestement il n'adopte pas la tenue. Cas banal de bien médiocre opportunisme.
     
     
    • À propos de l'idéologie du travail et de la loi El Khomri Frédéric Lordon retourne les éléments de langage néo-libéraux des journalistes et éditorialistes de l'UMPS contre eux mêmes. Avec une certaine ironie. "Moderne c'est l'indice du crétin" dit-il très justement. Jouissif...
     
     
    • Sur Arte, une bonne série de trois documentaires allemands sur nos ancêtres Celtes. Les analyses tiennent compte des derniers apports de l'archéologie et insistent sur la culture urbaine développée par les celtes ainsi que sur leur savoir faire technique de haut niveau, notamment dans le métallurgie. La capacité tactique de leurs armées est également bien mise en valeur. 
     
     

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  • Migrants : l'angélisme à l'épreuve du réél...

    Le nouveau numéro de la revue Eléments (n°159, mars - avril 2016) est disponible en kiosque à compter de ce jour, 17 mars 2016.

    Pascal Esseyric, François Bousquet et Patrick Péhèle nous livrent un numéro un numéro tout en couleurs et au sommaire riche et varié.

    A côté du grand entretien avec Jacques Julliard et du dossier consacré aux origines de l'homme,  on trouvera les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama».

    Bonne lecture !

    Vous pouvez commander ce numéro ou vous abonner sur le site de la revue : http://www.revue-elements.com.

     

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    Au sommaire :

    Éditorial

    Le déni du réel, par Alain de Benoist

    Forum...

    L'entretien

    Jacques Julliard : pourquoi la gauche s'effondre

    Cartouches

    Le regard de Michel Marmin

    Chronique d'une fin du monde sans importance, par Xavier Eman

    Cinéma : Midi-Minuit Fantastique, le goût de l'étrange par Alexandre Mathis

    Champs de bataille : Le Liechtenstein par Laurent Schang

    Romans noirs : je vous salue Marie, par Pierric Guittaut

    Sciences, par Bastien O'Danieli et Jean-François Gautier

    Le combat des idées

    Migrants : l’Allemagne sous les flux, rencontre avec Karlheinz Weißmann

    Misérabilisme et djihadisme selon Alain Badiou, par Kostas Mavrakis

    « Non à l’immigration ! », entretien avec Jean-Yves Le Gallou

    L’éternel retour des années trente, entretien avec Olivier Dard

    Quand nous étions maos ! entretien avec Jean-Paul Brighelli, Stéphane Courtois, Christian Harbulot et Kostas Mavrakis

    1917 : une révolution inconnue, par Olivier François

    Antonio Gramsci revisité, par Diego Fusaro

    Bonnes feuilles : les Mémoires de Michel Mourlet

    Trous noirs : Thibault Damour s’explique, par Jean-François Gautier

    Chez Émir Kusturica, un reportage de Slobodan Despot

    Les filles au Moyen Âge : rencontre avec Hubert Viel

    Patrice Jean, un moraliste du Grand Siècle, par Michel Marmin

    Dossier

    Les origines de l'homme

    La théorie « Out of Africa » en débat, par Bastien O'Danieli

    Homo Sapiens vos papiers !, par Jean-François Gautier

    La paléontologie vue de Chine, par Pascal Wong Liu

    Visite du nouveau Musée de l’Homme , par Yves Christen

    La survivance d’hominidés archaïques, par Eric Grolier

    Panorama

    L’œil de Slobodan Despot

    Séries télé et politique, par Frédéric Dufoing

    Irlande : les Pâques sanglantes de 1916, entretien avec Philippe Maxence

    Anti-manuel de philosophie : la nature pure existe-t-elle ?, par Jean-François Gautier

    L'esprit des lieux : Moscou sans procès, par Laurent Schang

    C'était dans Éléments : Le progrès en accusation, par Edouard Goldsmith

    Éphémérides

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  • La revue de presse d'un esprit libre... (4)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    • Reportage sur le peuple des Kalashs à l'extrême nord-ouest du Pakistan. Contrairement à ce qu'il est dit il ne s'agit pas du "dernier peuple indo-aryen" du Pakistan. Fussent-ils convertis à l'islam, ils ne changent pas de langue pour autant et demeurent des membres de la grande famille indo-européenne comme la plupart des Pakistanais et des Afghans qui les entourent.
     
     
    • Entretien particulièrement captivant de Jean-Claude Michéa avec Le Comptoir. En deux parties.
     
     
     
    • L'émission "Bistro libertés" sur Télé Libertés recevait récemment Ivan Blot pour un aimable babillage où toutes les "droites" caquettent entre elles sans qu'il en sorte grand chose.
     
     
    • Le Monde (du Bien) a consacré une interminable chronique pour dénoncer la parution sur le service publique de l'émission Un Oeil sur la Planète consacrée à la Syrie et diffusée le 18 février (voir notre précédente revue de presse). En effet le camp occidentalo-progressiste largement majoritaire dans nos médias s'est senti mis en cause, à juste titre, par ce documentaire que nous avons pour notre part trouvé relativement "objectif". Pratiquant une tolérance à sens unique les atlantistes n'admettent guère que l'on s'attaque à leurs propres préjugés et disposent d'une armada d'hommes de presse tout prêts à  les défendre quand ils sont mis en cause comme le montre la presse mainstream qui a unanimement réagi à cette émission (par exemple L'Express). Une plainte a même été déposée auprès de Madame Dephine Ernotte, PDG de France Télévisions, accusant le documentaire de s'alimenter "aux thèses les plus farfelues des médias conspirationnistes". Le grand mot est lâché. Il signifie généralement que les plaignants n'ont pas d'autres arguments à faire valoir. 
     
     
    • La politique arabe de la France se réduit à une inféodation à l'Arabie saoudite et à la guerre que mène celle-ci contre les chiites. Une impasse selon le géostratège Hadrien Desuin,.
     
     
    • Pour Stephen Kinzer, ex-envoyé spécial du New York Times en Syrie, par leur narration les médias étasuniens induisent en erreur l'opinion occidentale sur ce qui se passe au Proche-Orient et plus particulièrement dans la guerre civile syrienne.
     
     
    • Une France emportée depuis la Révolution par l'obsession de l'égalité, la dictature de la Raison et la dynamique du progrès permanent. C'est ainsi que Slobodan Despot réfléchit sur ce qui nous advient.
     
     
    • Une savoureuse chronique de Slobodan Despot parue originellement sur Antipresse n° 13, ici reprise sur Causeur. On ne plaisante pas en Suisse avec le droit d'asile.
     
     
    • Dans la rubrique "Le désinvité d'Antipresse" Slobodan Despot livre une excellente interview de Caroline Galacteros, collaboratrice du Point. Celle-ci évoque avec beaucoup de lucidité les enjeux stratégique de l'année 2016 et condamne l'aveuglement de l'Europe poussée à agir contre ses intérêts pour le seul avantage des États Unis, puissance certes hégémonique mais déclinante. Elle analyse la crise des migrants et l'éclatement de l'Union européenne qu'elle entraine comme le clou le plus récent enfoncé dans le cercueil des utopies transfrontièristes européennes. Elle pronostique la fin de l'occidentalisme comme modèle dominant.
     
     
    • Dans une conférence organisée par le groupe Europe des Nations et des Libertés du parlement européen, dont le leadership est assuré par le Front national, Xavier Moreau (à partir de la 22 minute) explique pourquoi la France doit se retirer de l'OTAN.
     
     
    • Dans une longue émission de Meta TV Michel Drac pose très raisonnablement les grands axes de la géopolitique européenne et tente quelques perspectives intéressantes sur ce que pourrait faire un éventuel pouvoir de rupture. Il insiste beaucoup sur la non viabilité de l'euro dans son architecture actuelle. Se contenter de la première et de la troisième partie, la seconde se résumant à un bavardage où l'argumentation se perd dans les sables mouvants.
     
     
    • Périco Légasse fait le point sur la crise systémique que traverse l'agriculture française et la détresse du monde agricole. Au premier rang des coupables, la FNSEA qui depuis des décennies accule les paysans à une industrialisation sans limite de leurs exploitations et les grandes enseignes commerciales vendant à prix cassés du lait en poudre néo-zélandais, des fruits et légumes saturés de pesticides, des viandes infâmes, des produits cuisinés nocifs que l'auteur n'hésite pas à appeler de la "merde".
     
     
    • Nicolas Dupont-Aignan trace le portrait des fossoyeurs de l'agriculture française. Malheureusement, en accusant à juste titre les politiques, sa charge rate une partie non négligeable de sa cible : pourquoi les professions agro-pastorales ont elles été poussées depuis 50 ans sous prétexte de maximisation des profits vers une agro-chimie toxique qui a empoisonné durablement les sols, l'eau, l'air et les organismes pour un résultat final qui s'avère finalement non rentable sous la pression de l'Europe et de la mondialisation ? En cette matière comme en d'autres si l'on est pas protégé on sera toujours dépassés par de plus escrocs que soi au nom, bien entendu, de la "concurrence libre et nos faussée".
     
     
    • Parution chez Via Romana d'un essai de Jean-Yves Le Gallou Immigration. La catastrophe. Que faire.
     
     
     
    • I-Média du 19 février. À partir de la 30 ème minute BHL,  squatter des écrans, voit de l'antisémitisme partout. Un imposteur à la charnière de puissants réseaux qui lui assurent une rente de notabilité.
     
     
    • I-Média du 26 février essentiellement centré autour du personnage de Bernard Arnaud sur un thème de toujours, "celui qui paye l'orchestre choisit la musique". À propos notamment du film Merci patron de François Ruffin.
     
     
    • François Ruffin, toujours, taillant un costume (Kenzo, bien sûr) à Bernard Arnaud. Cette fois ci vu par l'Observatoire des Journalistes et de l'Information Médiatique (OJIM).
     
     
    • L'OJIM publie une fiche exhaustive sur Raphaël Glucksmann, néo-conservateur à l'américaine et partisan déterminé de la "société ouverte" sans limite.
     
     
    • Les islamologues Gilles Kepel (orientaliste sérieux) et Raphaël Liogier (sociologue angélique ne parlant pas l'arabe...) étaient les invités d'Alain Finkielkraut à l'émission Répliques de France culture du 20 février et répondaient à la question : "Quelle est l'identité de notre ennemi et la nature de la guerre qu'il nous livre ?".
     
     
    • Dans un superbe article Hervé Juvin met les points sur les i. Sur Breizh-Info il publie : "Crise des migrants. Serons-nous victimes des victimes", une vigoureuse alarme annonçant la fin de nos systèmes sociaux de solidarité fondés sur un haut degré de mutualisation et ployant sous le nombre des "réfugiés". Les idiots utiles qui se laissent berner au nom de leurs scrupules humanitaires par cette véritable entreprise de destruction ont une cervelle de colibri.
     
     
    • Dans nos pays, seuls les migrants sont "souverains" car ils tirent de leur fragilité même un pouvoir que nul n'est moralement autorisé à contester. Une chronique du magistrat Philippe Bilger.
     
     
    • Dans un article du Figaro Vox le juriste Aléxis Théas traite à propos de l'immigration des dangers d'une loi irresponsable votée en catimini le 18 février. Une loi bien entendu largement favorable au parti de l'Autre et paralysante pour l'autorité d'un État qui se flatte de maitriser l'immigration.
     
     
    • Malgré les révélations de Snowden, de Udo Ulfkotte etc, combien de gens demeurent persuadés que les États-Unis protègent l'Europe ?
     
     
    • Hajnalka Vincze, Au-delà de la question du Brexit.
     
     
    • Un bon article de Coralie Delaume sur le Brexit: pour cette spécialiste du droit communautaire européen les Britanniques, résolus à défendre bec et ongles leurs intérêts nationaux, étonnent de ce coté ci de la Manche où ce genre de pratique semble tombé en désuétude. La présence du Royaume Uni dans les institutions européennes n'a servi qu'un seul objectif : y accélérer le dérégulation de toute chose pour le plus grand bénéfice de la City. Ce qui fut fait à partir de l'Acte unique.
     
     
    • Le sommaire intéressant de la dernière livraison du trimestriel Réfléchir & Agir.
     
     
    • KontreKulture présente le nouveau livre de Lucien Cerise. Le neuro-piratage qui permet à l'oligarchie de s'emparer de la psyché des peuples est au cœur de l'analyse développée par l'ouvrage. 
     
     
    • La revue Rébellion interroge Alain de Benoist sur Le Traité transatlantique.
     
     
    • Jean-Frédéric Poisson, président du Parti Chrétien Démocrate, exprime devant les cameras de TV Libertés son opposition au TAFTA, puis évoque le conflit syrien. Pour lui la diplomatie française n'a plus la culture qu'il faudrait pour comprendre les problèmes de Proche-Orient d'où ses initiatives pour le moins irréalistes en ce qui concerne la guerre civile syrienne. Notre lecture des conflits inter-arabes si elle sert les intérêts anglo-saxons n'est pas conforme à nos intérêts.
     
     
    • De Pascal G. Lassalle reprise d'un article d'abord mis en ligne par le Cercle non conforme le 2 janvier 2016. Il s'agit d'une brève biographie de Stepan Bandera figure du nationalisme ukrainien assassiné en Allemagne par les services soviétiques en 1959. S'il est effectivement faux de prétendre qu'il fut "un massacreur de Juifs" comme le font de trop nombreux Russes victimes d'une historiographie d'origine communiste, il est également erroné de soutenir que le Donbass est "une poche de soviétisation et de russification extrême". Le Donbass est pour l'essentiel peuplé par des Russes en révolte contre le pouvoir de Kiev soumis à des éléments minoritaires corrompus et pro-américains dont le premier acte législatif sitôt le coup d'État du Maïdan réalisé fut de dénier l'identité de ses habitants. Il n'est nul besoin d'être un "agent russe stipendié" (il en existe certes) pour le penser.
     
     
    • Mark Zuckerberg marche seul au milieu d'un troupeau d'hommes zombifiés. Bonne analyse.
     
     
    • Et pour finir cette nouvelle désarmante pour les adeptes de la "dé-radicalistion".
     
     

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